Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas Cendrillon la vedette de ce ballet iconique revisité par Jean-Christophe Maillot mais sa marraine ou plus vraisemblablement sa mère, la bonne fée. Le chorégraphe, qui dirige la compagnie des Ballets de Monte-Carlo et obtenu le Prix de Lausanne de la danse en 1977 a imaginé une version pour le moins décapante et inspirante du célébrissime conte. Finie l’histoire à l’eau de rose ! Maillot préfère entrainer le spectateur sur la manière dont le souvenir des personnes disparues peut réinventer le futur de ceux qui restent. Gagné, la danseuse japonaise Mimoza Koike a effectivement enchanté ceux qui ont pu la voir à l’Opera de Lausanne.
Béatrice Peyrani